INSTRUCTEURS
Alexander Phung
C’est à l’automne 2003, âgé de sept ans, qu’Alexander Phung a été initié au karaté, au dojo Yoseikan-Ryu de Longueuil. Ses parents cherchaient à lui inculquer la discipline et le respect, alors que lui-même ne cherchait qu’à pratiquer les arts martiaux comme son grand-père. Il a donc amorcé son parcours les samedis matin sous l’enseignement de Hugues Migneault. C’est après la ceinture jaune qu’il continuera ses entrainements avec Michel Shaheen comme principal instructeur.
À l’adolescence, il était toujours très occupé, priorisant plusieurs sports, dont le basketball et le soccer avant le karaté, desquels il a acquis des habiletés athlétiques le complémentant grandement dans sa pratique des arts martiaux. Une fois l’école secondaire terminée, il a enfin compris que le karaté serait un cheminement qu’il suivra pour le temps d’une vie, et qu’il s’est alors décidé à s’y mettre deux ou trois fois par semaine.
Le 4 mai 2016, il a reçu sa ceinture noire, à l’âge de vingt ans. Depuis, tout en poursuivant la vie universitaire, Alexander continue sa pratique du karaté, toujours en quête du dépassement de soi.
Caroline Pelletier
Au début de la vingtaine, à travers ses études, son travail à temps partiel, ses soirées entre amis et ses projets de voyage, Caroline avait peu de temps à consacrer à ce qu’elle considérait comme un simple passe-temps. Ce n’est qu’une dizaine d’années plus tard, après la naissance de son fils, qu’elle a recommencé le karaté avec, cette fois, l’intention de poursuivre la pratique de cet art durant de nombreuses années.
En juin 2016, après 13 ans de pratique, Caroline obtient sa ceinture noire.
Caroline a débuté le karaté avec comme perception d’un karatéka l’image de M. Miyagi, dans le film Karaté Kid. Pour elle, un maître de karaté c’était une personne zen, sage, posée. Avec les années de pratique, cette image s’est légèrement modifiée pour devenir plutôt celle-ci : le karaté est un art qui permet de développer la persévérance, la confiance en soi, la concentration, la mémoire, la forme physique, le dépassement de soi et… plus encore ! Aujourd’hui, si Caroline poursuit la pratique de cet art, c’est pour l’ensemble de ses bienfaits. C’est devenu une façon de vivre nécessaire à son bien-être physique et mental.
Caroline a travaillé dans le réseau de la santé pendant environ 30 ans, dont 18 années auprès des adultes et des personnes âgées. Depuis août 2017, elle a réalisé son rêve et œuvre à son compte en tant que designer d’intérieur. Elle ne doute pas un instant que ce sont les qualités qu’elle a développées avec le karaté qui lui auront permis de mettre en pratique la poursuite de ses rêves.
Gabriel Côté
C’est à l’automne 1998, à l’âge de 6 ans, que Gabriel débute le karaté, au dojo de Longueuil. Une publicité distribuée à son école
primaire – l’école Pierre-d’Iberville, soit l’emplacement du dojo Yoseikan-Ryu de Longueuil – l’informe de l’existence du dojo. Gabriel rapporte le tout à la maison dans le but de débuter des cours de karaté. Il n’a jamais cessé le karaté par la suite.
Après avoir réussi son examen de 1er dan, en décembre 2010, et son examen de 2e dan, en juin 2016, il continue à découvrir cet art et sa compréhension des principes martiaux (physiques et philosophiques) ne fait que commencer! Comme si le travail jusqu’à la ceinture noire correspondait à la montée d’une très haute colline et qu’une fois arrivé en haut, il pouvait maintenant voir le chemin qui s’étend jusqu’à l’horizon et au-delà.
De plus, Gabriel adore pouvoir être en contact avec d’autres pratiquants, entre autres les plus jeunes qui, comme lui, grandissent avec le karaté.
Gabriel s’intéresse à toutes les formes d’arts martiaux. Il observe et se renseigne pour améliorer sa pratique et ne peut s’empêcher de faire des liens avec la vie courante et particulièrement avec le jeu dramatique (il joue au théâtre où la connaissance du corps et du mouvement est aussi primordiale qu’en karaté). En 2016, Gabriel s’est finalement essayé à l’aïkido, après quelques années à l’observer de loin. Il rêve de pouvoir aller en Californie pour apprendre auprès de Corky Quakenbush, qui semble avoir saisi l’essence de l’aïkido comme Gabriel l’a rarement ou jamais vu ailleurs. En 2018, Gabriel s’est initié au Muay Thai.
Gabriel a étudié en art dramatique à l’UQÀM. Il a aussi quelques projets en réserve (spectacles, série web, etc.) qui ne demandent que les bonnes conditions ou les bonnes personnes pour éclore.
Jean-Louis Lachance
Nous sommes au tout début de l’année scolaire 1987, au Collège Jean de la Mennais, à La Prairie. Jean-Louis écoute son enseignant de biologie, André Bertrand, qui invite les étudiants à pratiquer le karaté dans le cadre des activités parascolaires. Jean-Louis accepte l’invitation et, dès la première séance, il a la conviction qu’il se rendra à la ceinture noire. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que les arts martiaux remodèleront à tout jamais sa façon de vivre.
En 1990, frais diplômé du Collège Jean de la Mennais, Jean-Louis doit s’exiler du dojo de La Prairie puisqu’à l’époque, seuls les étudiants du collège peuvent s’y entraîner. C’est donc en tant que ceinture bleue qu’il arrive au dojo de Longueuil où, d’ailleurs, il enseigne encore sur une base régulière. Il obtient sa ceinture noire le 9 juin 1993.
Durant les années 1990, Jean-Louis apprend le maniement du saï et du bô, sous la direction d’André Bertrand. Durant l’année 1999, il décide d’élargir ses horizons et ira pratiquer le Kung Fu de style Hung Gar. Il en retiendra, notamment, l’expression de la souplesse dans les déplacements et l’intensité dans l’exécution des formes (katas). C’est aussi l’année où il entreprend des études universitaires qui le mèneront à l’obtention d’un baccalauréat en sociologie et à la complétion de la scolarité de maîtrise en études urbaines. Au début des années 2000, Jean-Louis a aussi enseigné au dojo de Montréal et il a organisé annuellement le défunt séminaire plein air avec Michel Shaheen.
Toujours en mode recherche et perfectionnement en karaté, Jean-Louis fonde, en 2010, les cours pour ceintures avancées, qui sont encore offerts à tous les trois mercredis.
En janvier 2014, Jean-Louis fonde le dojo de Saint-Hyacinthe. Les cours y sont offerts gratuitement aux employés du Cégep de Saint-Hyacinthe, à raison de trois midis par semaine. Jean-Louis œuvre au Cégep de Saint-Hyacinthe depuis 2011 en tant que responsable de la prévention et de la sécurité.
En octobre 2015, Jean-Louis est nommé directeur technique adjoint. Son mandat est de voir au développement des karatékas avancés au sein de l’association. Son premier geste en ce sens est de concevoir et de publier un programme technique structuré pour les cours pour ceintures avancées.
La même année, Michel accepte de confier à Jean-Louis la charge d’un cours dédié au perfectionnement des ceintures noires du dojo de Longueuil, à raison d’une heure à tous les trois jeudis. Au fil du temps, des ceintures noires des autres dojos vont aussi participer à ce cours.
En 2018, aidé de Gabriel Côté, Jean-Louis ressuscite le séminaire d’arts martiaux. La nouvelle formule se déroule à l’intérieur, au dojo de Saint-Hyacinthe, et dure une journée plutôt que deux.
Père de deux enfants, Jean-Louis puise sa persévérance et son énergie des bienfaits qu’apportent les arts martiaux. Comme il aime à dire : « Nous sommes des artistes martiaux en tous temps, non seulement lorsque nous sommes au dojo ».
Jean-Simon Marion
C’est en septembre 1997, à l’âge de 7 ans, que Jean-Simon débute sa pratique du karaté, au dojo Yoseikan-Ryu de
Longueuil.
En juin 2015, maintenant âgé de 25 ans, c’est un jeune homme athlétique et consciencieux qui réussit avec brio son examen de 1er dan.
Outre les arts martiaux, Jean-Simon a complété un baccalauréat en administration des affaires à l’École des hautes études commerciales avec option finance de marché ainsi qu’option technologie de l’information de gestion.
Début 2017, Jean-Simon s’implique à la refonte du site web de l’association et à mieux promouvoir nos activités sur les médias sociaux, en compagnie de Vanessa Handfield-Bigué et de Jean-Sébastien Morency, sous la direction de Pierre Pichette.
Côté emploi, il travaille à Longueuil chez Martech signalisation, l’entreprise familiale.
Jean-Simon s’entraîne avec intensité dans le but de décrocher son 2e dan en 2019.
Jim Hartnell
C’était en 1963. Jocelyne, la blonde de Maître Jim (sa tendre épouse depuis), a une amie de travail qui fréquente un certain Jacques Tremblay qui pratique le karaté avec un dénommé Aimé Favre. Il faut se rappeler qu’au début des années 1960, les arts martiaux sont très peu connus au Québec, il n’y a pas encore de film sur le sujet pour épater la galerie, c’est donc un concept mystérieux, un peu mystique même. En fait, il n’y a que quelques centaines d’adeptes de karaté au Québec, ils se connaissent tous et évoluent au sein d’une confrérie qui se partage un Art qui n’a pas encore été trop teinté par les influences occidentales. C’était presque magique.
Maître Jim contacte donc Jacques Tremblay et se rend ensuite au centre Marquette à Montréal pour s’enrôler à l’école de Maître Favre. Dès le début, il a la piqûre et, à son grand plaisir, cette belle discipline qu’il aime tant dans le karaté ne le quittera plus jamais. Maître Favre enseigne alors à plusieurs endroits, notamment à l’École canadienne de Judo et de Karaté. D’ailleurs, il ouvre un nouveau dojo à Laval en 1967 et c’est là que Maître Jim poursuit son entraînement jusqu’au départ de son maître pour l’Espagne en 1973.
Juste avant son départ, Maître Favre recommande Maître Jim pour diriger le nouveau dojo qui s’ouvre dans l’édifice de Radio- Canada. Maître Jim devient alors instructeur en chef du dojo principal de l’Association Yoseikan-Ryu, jusqu’à sa fermeture en 1988. Durant ces années, il participe à plusieurs cours spéciaux et démonstrations, dont au moins un a été télévisé et quelques-uns filmés pour la postérité.
Par la suite, Maître Jim continue à enseigner le karaté, près de chez lui, au dojo de Longueuil, ouvert depuis 1983. En 1997, il succède à Maître Favre à titre de maître du style Yoseikan-Ryu. Ses fonctions sont de présider les examens de ceintures brunes et noires et de conseiller le comité exécutif de l’Association.
En 2001, exilé en province (Clarenceville), Maître Jim cesse d’enseigner le karaté sous une forme régulière mais continue toujours d’exercer ses fonctions de maître et de participer annuellement aux cliniques et cours spéciaux tenus par l’Association. Une opération à la hanche, en 2002, ralentit ses activités sans toutefois nuire à son entraînement personnel axé principalement sur des exercices d’assouplissement et de respiration profonde.
En mai 2008, le comité exécutif de l’Association Yoseikan-Ryu décerne à Maître Jim un 7e Dan.
À compter de 2014, malgré les blessures, Maître Jim reprend l’entraînement en dojo, cette fois sur une base régulière.
Soyez certains qu’il apprécie toujours de se retrouver parmi les karatékas qui l’entourent depuis tant d’années et de les aider à perpétuer l’Œuvre de son maître, Aimé Favre.
Justin Paquet
C’était en 1981. Alors âgé de huit ans, Justin s’est intéresse aux arts martiaux après avoir lu un article dans la revue Le Lundi traitant de Maître André Gilbert et de son école de karaté. En voyant la photo, il a su que lui aussi, un jour, obtiendrait sa ceinture noire. Il débute en Kung-Fu pour ensuite se joindre aux élèves de Michel Shaheen, instructeur en chef du dojo Yoseikan-Ryu de Longueuil.
14 ans plus tard, soit en mars 1995, Justin réussit son examen de 1er dan.
Après une absence du dojo de plusieurs années, lors de laquelle il a fondé une famille (3 enfants), Justin est aujourd’hui responsable du volet junior des cours du mardi au dojo de Longueuil. Outre le karaté, l’autodéfense l’intéresse particulièrement. Depuis 2018, il participe à l’élaboration d’un programme technique pour enseigner l’autodéfense, sous l’égide des activités de l’Association Yoseikan-Ryu.
Dans la vie de tous les jours, il est infirmier-clinicien aux soins intensifs du Royal-Victoria (Glen hospital) de Montréal.
Michel Shaheen
C’est en juin 1974 que Michel Shaheen s’inscrit à son premier cours de karaté, à peine quelques jours avant de se marier. Deux événements empreints de persévérance qui, bonheur confondu, continuent d’enrichir sa vie.
Cette première école de karaté était située dans le sous-sol d’une église à Longueuil et faisait partie du groupe Yoseikan-Do. Ce groupe, toujours actif aujourd’hui, possède la même origine que l’Association Yoseikan-Ryu mais est orienté vers le karaté de compétition. L’école du sous-sol de l’église ferme ses portes en juin 1976 et c’est à l’automne suivant que Michel se joint à l’ancien dojo Yoseikan-Ryu situé dans l’édifice de Radio-Canada.
Entre-temps, à l’automne 1975, Michel entreprend le troisième tournant majeur de sa vie d’adulte mais cette fois ci au niveau professionnel. Il quitte la pratique privée à titre de comptable professionnel pour se joindre à l’équipe d’enseignants des Techniques administratives du Collège de Rosemont. C’est d’ailleurs l’un de ses étudiants du Collège qui lui recommande le dojo de Radio-Canada. Michel enseignera au Collège jusqu’à sa retraite en juin 2008.
En juin 1979, juste après avoir obtenu sa ceinture bleue, il quitte temporairement le dojo de Radio-Canada pour aller enseigner l’administration au Bénin, en Afrique de l’ouest, dans le cadre d’un projet de l’ACDI. Là-bas, il forme un groupe d’adeptes des arts martiaux au sein duquel il continuera à s’entraîner pendant les deux années de son séjour à l’étranger. Durant ce temps, il garde contact avec le dojo principal où il reviendra à l’automne 1981. Il débute alors sa marche vers l’obtention de la ceinture noire qui se concrétisera en juin 1984 (décidemment juin est un mois d’action dans cette histoire).
C’est d’ailleurs à partir de juin 1983 qu’il devient secrétaire trésorier de l’Association Yoseikan-Ryu et demeure, depuis, membre de son comité exécutif. Les autres membres du comité exécutif sont Jim Hartnell, André Bertrand, Pierre Pichette et Jean-Louis Lachance. De plus, Michel organise annuellement les ateliers de perfectionnement, la session d’été, jadis le feu séminaire plein air avec Jean-Louis et aide André à planifier le stage annuel qui se déroule toujours à La prairie. Voir le lien pour l’annonce de ces événements.
Michel fonde son dojo à Longueuil à l’automne 1983. D’ailleurs, Maître Jim y enseigne depuis la fermeture du dojo de Radio-Canada en 1988.
Michel apprend aussi le maniement de certaines armes (le bo et le saï) grâce à l’initiative d’André Bertrand qui est l’instigateur de cette dimension des arts martiaux au sein de l’Association.
Enfin, après plus de quarante ans de karaté, c’est un privilège pour Michel de toujours le pratiquer et un bien-être de le vivre au quotidien.
Pierre Pichette
Nous sommes à l’automne 1984, dans une classe au Collège de Rosemont où se déroule un captivant cours de mathématiques financières lorsque, entre deux formules, le professeur demande : « Y-a-t-il des gens parmi vous qui sont intéressés à faire du karaté? »
Sans dire un mot, il y a un élève dans le fond de la classe qui n’en pense pas moins : « Voilà peut-être l’occasion de m’initier à cet art si mystérieux qui m’a toujours attiré ». Après le cours, l’étudiant Pierre Pichette rencontre son professeur et lui fait part de son intérêt. Sur invitation, Pierre se présente donc le lundi soir suivant au dojo dirigé par Maître Jim, situé dans l’édifice de Radio-Canada. Après avoir survécu à l’échauffement du Senseï, Pierre est cordialement invité par Senseï à suivre le cours des ceintures blanches. Même aujourd’hui, il a toujours un vif souvenir de ce premier cours.
Pierre débute à raison de deux fois par semaine, à Radio-Canada, où il bénéficie des enseignements de Senseï Jim Hartnell, Jacques Marleau, Michel Shaheen et André Bertrand. Après avoir obtenu sa ceinture verte, deux ans plus tard, il est invité par Michel Shaheen à l’assister comme instructeur au dojo de Longueuil. Passionné plus que jamais, il s’inscrit aussi à un cours d’autodéfense, ce qui l’amène à plonger dans le monde des arts martiaux cinq fois par semaine. Le 2 mars 1989, il réussit son examen de 1er dan, ceinture noire, au dojo de Longueuil. Un autre cinq ans passe avant que Maître Jim lui décerne un 2e dan, soit le 7 mai 1994.
Six ans plus tard, père de trois fils, Pierre ouvre son dojo à l’école des ses enfants, située dans l’est de Montréal, et aussi dans une école adjacente où il offre un troisième jour de cours. Très rapidement, il y aura plus de cent vingt-cinq élèves d’inscrits au dojo de Montréal. Malheureusement, en 2004, la mauvaise volonté des dirigeants des loisirs de son quartier le force à déménager son école et ses meilleurs élèves vers Pointe-aux-Trembles (PAT), à l’école Daniel Johnson, sous l’égide des Loisirs Le Relais du bout. Vu que le dojo n’est ouvert que le mardi soir, il encourage ses élèves à s’inscrire une deuxième fois, soit le samedi, au dojo de Longueuil.
En 2001, Pierre accepte l’invitation de faire partie du comité exécutif de l’Association Yoseikan-Kyu, malgré qu’il soit très occupé à titre de contrôleur financier d’une entreprise. Depuis, il a toujours exercé la même fonction, notamment depuis trois ans, en tant que copropriétaire de Vega une entreprise spécialisé dans le renforcement de réseau cellulaire.
Le 1er mai 2004, pratiquement dix ans après son 2e dan, Maître Jim lui décerne un 3e dan.
Le 4 mai 2013, Maître Jim lui décerne un 4e dan.
En septembre 2013, Pierre ouvre un 2e dojo avec les loisirs Notre-Dame-des-Victoires, le samedi matin. Avec l’ouverture de ce 2e dojo, il y a tout près d’une centaine d’élèves, dans les deux dojos.
Beaucoup à cause de ses fils, Pierre a été coach au soccer comme au hockey. Maintenant, ses fils autonomes, l’été, il grimpe sur son vélo et, lorsque le temps lui permet, il part en voyage de vélo, notamment à Cuba. Ancien Patrouilleur en ski, l’hiver, c’est le ski alpin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Pierre et sport vont de pair.
D’ailleurs cette expérience comme instructeur dans plusieurs disciplines lui a permis d’apprécier au plus haut point le caractère distinctif de notre style de karaté. D’un côté, la compétition, tant au hockey qu’au soccer, apportant son lot d’émotions – dont les joies de la victoire – mais aussi les frustrations rattachées aux défaites, aux décisions douteuses des arbitres et au manque de fairplay récurrent; d’autre part, la pratique des arts martiaux dans une ambiance qui favorise, entre autres, le respect de l’individu, le choix de son rythme personnel à l’entraînement et cela sans compromis dans l’intensité au combat et l’exactitude des katas.
Édouard Michaud Guilbault
Édouard a débuté le karaté à l’âge de 8 ans, au dojo de Montréal, où il enseigne d’ailleurs cet art depuis l’âge de 16 ans. Ses parents l’ont inscrit au karaté afin de l’aider à acquérir de la discipline, de la rigueur et augmenter sa concentration. Étant jeune, il était un enfant turbulent et avait toujours besoin de bouger et de dépenser son énergie. Il en remercie aujourd’hui ses parents car le karaté lui a permis d’être plus concentré à l’école. Après des années de travail, il a obtenu sa ceinture noire en 2016, à l’âge de 21 ans. Il complète présentement un baccalauréat en enseignement au secondaire. Le karaté est encore et toujours bénéfique pour lui. Il aime l’enseigner et transmettre les connaissances qu’il a acquises. Il apprécie le contact avec les jeunes ainsi que leur donner la possibilité de croire en leurs capacités dans un contexte extérieur à l’école.
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