ASSOCIATION DE KARATE YOSEIKAN-RYU
Code de conduite

Sachez que l’ambiance dans un dojo doit favoriser un entraînement discipliné, il y a donc quelques habitudes à y adopter. Certaines de ces habitudes ou usages sont propres au karaté tandis que d’autres relèvent tout simplement de la bienséance.

Discipline élémentaire

Le Dojo c’est le lieu (jo) où l’on recherche la voie (do); il s’agit bien sûr du Budo (la voie des arts martiaux). Cette salle d’entraînement donc, que ce soit un gymnase ou autre lieu, doit être respectée puisque c’est là que vous allez y développer l’art du karaté et progressivement améliorer vos aptitudes physiques et psychiques. Il faut, par conséquent, garder le dojo propre, ne jamais y proférer des paroles incorrectes, ne jamais y fumer, ne pas y converser bruyamment avant, pendant ou après les pratiques (cours) et ne pas s’y promener avec des chaussures ou le torse nu.

Respect des horaires

Il faut arriver à temps pour le début du cours, nous vous recommandons fortement de vous présenter dix minutes à l’avance. Si vous devez absolument partir avant la fin d’un cours ou même sortir pour aller aux toilettes, il faut toujours demander la permission à votre instructeur. Si vous prévoyez être absent à un prochain cours, avertissez votre instructeur, cela sera apprécié.

Le rituel des saluts

Notre rituel comprend, entre autres, plusieurs saluts et chacun possède sa signification. Collectivement, ils servent un objectif commun, soit de permettre à tous, élèves et instructeurs confondus, d’exprimer leur respect mutuel. Cette notion de respect est d’ailleurs un élément fondamental dans la philosophie Yoseikan-Ryu.

Dès votre première présence au dojo, vous apprendrez deux saluts, soit au début et à la fin de chaque cours.

Propreté et tenue

Vous devez apporter un soin constant à votre tenue, propreté du karatégi (costume) et propreté corporelle. Les ongles des mains et des pieds doivent être propres et coupés court (les ongles longs sont causes de blessures). Si nécessaire, vous devez vous laver les mains et les pieds avant d’entrer dans le dojo.

Durant le cours, écoutez les instructions avec soin afin d’exécuter les techniques demandées le mieux possible. Si on vous demande de vous asseoir, par exemple, lors d’une séance de combat, assoyez vous le dos bien droit en regardant en silence le combat qui se déroule devant vous. Le respect de ces deux conseils vous permettra de vous améliorer avec constance et de sortir du cours avec un sentiment de satisfaction, sensation d’ailleurs très motivante.

Dans la rue

Conduisez-vous de manière à ne jamais entacher (salir) les traditions du karaté et la réputation de votre dojo. Ne faites jamais d’exhibition ou de démonstration en public sans l’autorisation du senseï (instructeur d’arts martiaux). Ne jouez jamais les «professeurs» auprès de vos camarades ou amis (es) car un accident est hélas si vite arrivé. N’utilisez jamais vos connaissances de karaté sans y être très sérieusement contraint.

L’instructeur de karaté

Votre instructeur de karaté n’est pas forcément un maître, tant au niveau technique qu’au sens spirituel du terme. Il n’est d’ailleurs pas obligé de tout savoir ni de tout pouvoir faire. Cependant, s’il a été désigné pour vous servir de professeur, peu importe son grade, c’est que l’instructeur en chef reconnaît sa compétence Vous devez alors suivre ses directives à la lettre, ne jamais élever la voix sans y avoir été invité et ne jamais le contredire ou le critiquer. Si vous croyez qu’il existe un problème (avis aux parents), parlez en à l’instructeur en chef après le cours.

Les élèves qui portent une ceinture brune, bleue ou verte peuvent tous jouer le rôle d’assistant instructeur, à ce titre, vous devez les respecter tel que précisé au paragraphe précédent. Ce sont d’ailleurs vos modèles à suivre, n’hésitez pas à leur demander conseil.

Humilité

Au même titre que le respect mutuel, l’humilité constitue un élément essentiel dans la philosophie Yoseikan-Ryu. D’ailleurs, vous ne verrez jamais, dans l’un de nos dojo, un karatéka haut gradé démontrer sa supériorité en combat face à un élève moins avancé. En effet, même s’il y a plusieurs spectateurs qui regardent, le karatéka le plus avancé s’ajustera au niveau de son partenaire l’aidant ainsi à s’améliorer.

Art ou sport

La plupart des grands maîtres d’arts martiaux considèrent le karaté (ou autre discipline martiale) comme un sport parmi tant d’autres lorsqu’il est pratiqué dans un esprit de compétition (perdants, gagnants et médailles). Comme l’a si bien dit maître Taisen Deshimaru dans plusieurs de ses écrits, cette façon d’embrasser un art martial ne permet pas d’en trouver le vrai sens ou en d’autres mots, la compétition détourne de la vraie Voie. L’Association Yoseikan-Ryu a toujours su résister au piège de la compétition afin de permettre à chacun de ses membres de développer aussi bien sa force intérieure que ses habiletés physiques. C’est pour cela qu’en combat, nous ne désignons jamais ni gagnant ni perdant. Nous considérons tout simplement que chacun des combattants permet à l’autre de s’exprimer dans son art et de progresser dans son développement.

Bon cheminement parmi nous !